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MOD'EMPLOI
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9 février 2014

~ Quand le groupe ... ~

       

 

         … nous intègre.

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 Nous avons tous, d'une façon ou d'une autre, le besoin d'appartenir à un groupe. Mais entre s'imaginer dans un groupe et l'intégrer réellement, rien n'est moins facile. C'est une épreuve à passer qui demande du courage, de la confiance en soi...et un joli sourire. Effectivement, s'intégrer dans un groupe lorsque l'on affiche un visage triste peut être très compliqué. Il faut alors mettre toutes ses chances de son côté en étant souriant, sociable mais surtout en se rapprochant dans un groupe qui partage certains points communs. Il faut aussi avoir du tact et de la diplomatie. Il serait malvenu de s'imposer comme un chef dès les premières paroles échangées.

La notion de chef peut-être parfois rencontrée dans un groupe. Dans certains groupes, il se forme une certaine hiérarchisation visant au bon fonctionnement du groupe. Ce chef, ce leader, est le plus souvent la personne du groupe qui se démarque le plus par une personnalité plus prononcée, c'est lui qui dirige le groupe.

On remarque par le biais de forums que l'on trouve sur internet, qu'il y a un grand nombre de personnes qui demandent de l'aide pour s'intégrer. Ce qui est bien la preuve que l'Homme à besoin de s'intégrer pour être complètement épanoui dans la société.

Chaque groupe fonctionne différemment. Il faut donc aller vers des personnes qui nous ressemblent.

Certains groupes sont plus soudés que d'autres. Pour ceux-ci, il est alors un peu plus compliqué de s'intégrer rapidement, surtout si les personnes se connaissent depuis longtemps. Il faut donc être patient. S'intégrer ne demande pas quelques minutes, il faut s'accorder un certain temps pour se sentir accepté et intégré mais surtout pour savoir si l'on se sent réellement bien dans ce groupe.

Effectivement, nous pouvons très bien commencer à nous intégrer dans un groupe qui, au premier abord, nous ressemble mais qui s'avère parfois être un véritable calvaire.

 

        … nous isole.

Dans certains groupe, le processus d'intégration peut s'avérer plus compliqué que prévu. Sous la domination d'un chef, ou non, les membres du groupe peuvent soumettre le « nouvel arrivant » à des épreuves, le plus souvent très dangereuses.

 

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► Le bizutage

 

Nous entendons souvent parler du bizutage. La définition du bizutage selon l'article 14 du 17 Juin 1998 est : «  Le fait pour une personne, d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatif. »

Le bizutage est loin d'être un phénomène récent de notre société. Ces pratiques étaient déjà d'actualité au Moyen-Age lorsque les nouveaux étudiants arrivaient à l'université de Paris. Ils étaient appelés les « béjaunes ». Ils se réunissaient en confrérie formée par le chef l'Abbé des Béjaunes. Lors du jour des Innocents, une fête religieuse, l'Abbé montait sur un âne en référence à Jésus, et conduisait tout les béjaunes dans la ville. Ils se réunissaient le soir et l'Abbé lançait des seaux d'eau sur les béjaunes. On l'appelait le « baptême des béjaunes ». Les anciens ont même eu l'idée d'une taxe appelée droit de béjaune qui était donné aux anciens par les novices. Puis elle fut abolie, sous peine de punition corporelle.

De nos jours, par la loi n° 98-468 du 17 Juin 1998, selon la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs, créée par Ségolène Royal, le bizutage devient un délit.

Mais malheureusement, le bizutage persiste notamment dans les grandes écoles. Le bizutage se fait principalement dans les soirées étudiantes. Les bizuts sont soumis à toutes sortes d'épreuves qui finissent la plupart du temps de façon tragique, souvent liées à un abus d'alcool ou de nombreux autres débordements.

Maintenant, des week-end d'intégration sont mis en place au début de l'année scolaire, principalement dans les grandes écoles, au cours desquels les élèves de l'école organisent l'intégration de la promotion entrante. Récemment la notion de parrain (ou marraine) et de filleul à été inventée dans les écoles supérieures. Les anciens prennent en charge un nouvel élève et lui expliquent tout le fonctionnement de l’école et les aident dans leur intégration.

 

 

► L'exclusion

L'exclusion est l'action d'exclure. Elle arrive quand la personne est intégrée au groupe. Les membres exercent une pression parfois tellement importante sur l'individu qu'il doit partir. Il se peut qu'il se sente exclu ou que ses opinions diffèrent des avis généraux du groupe. L'exclusion est très mal vécue, surtout si elle est exercée par l'ensemble du groupe. Cela entraîne chez l'individu un mal-être, un repli sur soi et une sensation de solitude qui peut entraîner une dépression. Son état moral est ainsi affecté et peut mener l’individu à des actes plus ou moins irréversibles.

Certains vont essayer de se relever de cette épreuve en cherchant un autre groupe auquel il pourraient se rattacher, sinon ils se renferment sur eux-mêmes.

L'exclusion peut être involontaire, comme le cas précédant en étant rejeté de son groupe, mais elle peut également être volontaire. C'est le cas des personnes dites « marginales ». On emploi ce terme lorsque l'individu vit en marge de la société. Il s’exclut lui-même de cette société car il n'est pas adapté à celle-ci et ne souhaite pas vivre comme tout le monde. Ces personnes restent souvent dans la rue, n'ont pas d'habitat fixe et mandient.

Dans un cas plus général, il existe de nombreuses sources d'exclusion comme la famille, le logement, la culture ou encore la scolarisation. On appelle cela l'exclusion sociale. Cette expression est apparue dans les années 1980. La première source d'exclusion en France est le monde du travail.

 

► L'isolement

L'isolement est différent de l'exclusion, il peut se produire lorsque l'on est déjà intégré dans le groupe.

Un individu est alors mis à l'écart par tous les autres membres du groupe. Cet isolement peut se produire pour différentes raisons semblables à celles de l'exclusion.

Suite à une exclusion, une personne s'isole de la société. Ce phénomène est assez fréquent puisqu'un Français sur quatre se dit exposé à la solitude et à l'isolement. Ce qui est assez paradoxal c'est que ce sentiment est surtout moral. Une personne peut très bien être entourée, avoir des amis, une famille sur qui compter, un travail, un logement mais se sentir tout de même isolée. C'est un état moral qui se rapproche de la solitude. Souvent, les personnes qui subissent l'isolement sont difficilement repérables car elles demandent rarement de l'aide.

De nos jours, l'isolement et la solitude augmentent à cause d'internet et des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Maintenant, la plupart des actions quotidiennes peuvent se faire par le biais d'internet : faire ses courses, acheter du mobilier, des vêtements et même...trouver l'amour ! Pratique, n'est-ce pas ? Effectivement, ça l'est, mais c'est aussi le meilleur moyen de s'exclure de la société.

Si l'on peut faire toutes ces choses par internet, à quoi cela sert-il de sortir de chez soi ?

Nous touchons ici le noyau de ce problème d'isolement. Internet nous fait vivre dans un monde virtuel et nous isole de la vie réelle. Par les réseaux sociaux, nous entretenons des relations virtuelles puisque nous pouvons parler à des personnes qui habitent à plusieurs centaines de kilomètres de chez nous ou même dans un autre pays !

Nous vivons de nos jours dans une société où la popularité est une valeur importante pour la plupart des personnes. Qui aura le plus d'amis et de mentions « j'aime » sur Facebook ? Qui aura le plus de followers sur Twitter ? Tout est basé sur cette « quantité » qui montre que la personne est plus ou moins intéressante. Mais tout ceci est définitivement faux et fictif. Ce qui est navrant désormais puisque dans les collèges ou lycées par exemple, un élève est plus ou moins apprécié selon sa « popularité » : plus l'élève est populaire et sociable, plus il a d'amis sur Facebook et plus il est connu. C'est à cause de cette « popularité fictive » que ces élèves sont classés en catégories allant des « populaires » aux « paumés ».

 

Je vous présente ici, une vidéo extraite d'une série japonaise « Life ». Le personnage principal est victime de persécution scolaire. On voit qu'elle est maltraitée et cherche par tous les moyens (même le plus fatal!) de se sortir de cette situation.

Je vous laisse découvrir cette vidéo 

 

       … nous fait évoluer

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Nous n'allions tout de même pas rester sur ces aspects très négatifs du groupe. Malgré quelques désagrément qui ne sont pas sans conséquence, être dans un groupe est un bon moyen dans la construction de sa propre identité. Le groupe a une bonne fonction : il nous fait évoluer. Effectivement, dans un premier temps, être en groupe permet de ne pas être seul et de ce fait permet à l'individu d'être rassuré. Cela permet également à la personne de partager de bons moments avec des gens qui lui ressemblent et avec lesquelles elle peut parler des choses qu'elle aime. Durant sa scolarité, appartenir à un groupe (dans lequel on se sent bien, cela va de soit), est une très bonne chose. Cela permet aux jeunes de grandir et d'évoluer. Ils apprennent à vivre en communauté en dehors de la vie de famille. Ce mode de vie leur offrira un grand avantage puisque cela leur permettra d'avoir une première approche du monde du travail. Ils pourront alors plus facilement collaborer, travailler en équipe et partager leurs idées puisqu'ils auront déjà connu cette expérience.

Il faut cependant que l'individu évolue dans un groupe dans lequel il se sent bien et qui accepte ses différences. S'il se sent exclu ou s'isole, le groupe fera alors l'effet inverse et le détruira moralement.

 

Ecrit et publié par Noémie.

 

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